30.11.2016
Airbus Safran Launchers a finalisé le rachat de près de 35% du capital d’Arianespace détenus par le CNES. Cette évolution de l’actionnariat d’Arianespace est une étape essentielle permettant de finaliser la réorganisation de la filière spatiale européenne pour la rendre plus compétitive.
Toutes les procédures réglementaires de consultation et d’approbation requises étant maintenant finalisées, Airbus Safran Launchers a procédé au rachat des parts du capital d’Arianespace détenues par le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales). L’opération sera effective au 31 décembre 2016.
Maître d’œuvre industriel d’Ariane 5 et de la future Ariane 6, Airbus Safran Launchers était déjà le premier actionnaire d’Arianespace avec une participation d’environ 39% que cette opération porte à 74%.
En tant que filiale d’Airbus Safran Launchers, Arianespace restera une entreprise à part entière, avec son siège social à Evry, un établissement situé en Guyane et des bureaux à Washington, Tokyo et Singapour.
Alors que les Etats membres de l’Agence spatiale européenne viennent de confirmer définitivement le développement d’Ariane 6, cette évolution de l’actionnariat d’Arianespace finalise la mise en place d’une nouvelle gouvernance des lanceurs en Europe. Ensemble, nous serons plus efficaces pour apporter des solutions performantes à nos clients et pour développer de nouvelles synergies opérationnelles tant pour Ariane 5 que pour la future Ariane 6. En effet, cette évolution de l’actionnariat permet de conserver tous les facteurs clés de succès d’Arianespace, qui lui ont permis de devenir leader mondial des services de lancement, en particulier sa liberté d’action et sa réactivité lui permettant de s’adapter aux évolutions d’un marché de plus en plus concurrentiel. Elle s’inscrit aussi dans le respect du rôle des autres actionnaires d’Arianespace, et bénéficiera également aux lanceurs Vega et Soyouz. Je tiens également à rendre hommage au CNES, acteur essentiel français et européen en matière d’accès autonome à l’espace, dont le soutien et l’engagement ont permis cette évolution majeure de la gouvernance des lanceurs spatiaux en Europe.
Cette opération de vente des parts du CNES dans le capital d’Arianespace est une étape supplémentaire dans la restructuration du secteur européen des lanceurs, décidée par les Etats membres de l’Agence spatiale européenne, à l’initiative de la France, sur proposition du CNES. Cette restructuration comprend trois volets : le développement du nouveau lanceur Ariane 6 et de Vega-C afin de diviser par deux le coût au kilo des lancements par rapport à Ariane 5, le soutien à l’exploitation d’Ariane 5 en attendant l’arrivée d’Ariane 6 et la simplification de l’organisation du secteur européen des lanceurs autour de trois acteurs clés, l’ESA, le CNES et Airbus Safran Launchers. L’ensemble devrait permettre à l’Europe de conserver sa place de Numéro 1 mondial des services de lancement, conquise de haute lutte au cours des 35 dernières années.
Le rachat des parts d‘Arianespace détenues par le CNES (environ 35%) fait partie intégrante de la triple initiative ambitieuse annoncée en juin 2014 par les Groupes Airbus et Safran:
L’évolution de l’actionnariat d’Arianespace s’inscrit dans la demande des Etats Membres de l’Agence Spatiale Européenne pour la mise en place de la nouvelle gouvernance des lanceurs européens suite aux décisions prises lors de la Conférence Ministérielle de l’ESA fin 2014.
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Communique ASL et Arianespace
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