16.11.2020
ISO a été le premier télescope spatial au monde à pouvoir observer le ciel dans le spectre infrarouge (invisible pour l’œil humain et les télescopes optiques). Il a été conçu et exploité par l’Agence spatiale européenne (ESA) en coopération avec la NASA et l’Agence spatiale japonaise (JAXA).
© CSG Au cours de sa durée de vie en orbite de novembre 1995 à mai 1998, il a réalisé pas moins de 30 000 observations d’objets célestes se trouvant à la fois dans notre système solaire et dans les galaxies les plus reculées.
© ESA Le lanceur Ariane 4 a placé le satellite ISO sur une orbite elliptique élevée, de sorte qu’il puisse effectuer une révolution complète autour de la Terre toutes les 24 heures. ISO a observé les parties ‘froides’ de l’univers, et tout particulièrement les « pouponnières » d’étoiles, ces gigantesques nuages de gaz et de poussière où naissent les astres.
© ESA Cet observatoire a fourni aux scientifiques un outil unique d’une sensibilité sans précédent pour explorer tous les recoins de l’univers, à la recherche d’objets provenant aussi bien de notre système solaire que de sources extragalactiques lointaines.
© ESA/ISO, ISOCAM & Th. Encrenaz et al. Ainsi, ISO a assisté à la formation d’étoiles à des températures de -250 °C, a découvert que les plus jeunes étoiles sont entourées d’un disque de poussière à partir duquel se forment les corps célestes, et aura confirmé que la présence de molécules d’eau dans l’univers n’est pas rare.
© ESA/ISO/CEA Saclay/ISOCAM consortium
Certains résultats ont répondu à des interrogations, tandis que d’autres ont ouvert de nouveaux champs d’investigation...