Rocket science ! ArianeGroup s’implique dans l’avenir du secteur spatial auprès d’universités et d’écoles supérieures

En tant que mentor industriel, accompagnant ou mécène, ArianeGroup soutient depuis de nombreuses années des projets liés à l’espace et portés par le milieu éducatif. En cette fin d’année scolaire nous avons donc souhaité vous présenter cinq projets issus de l’enseignement supérieur dont nous sommes actuellement partenaires

 

Le micro-lanceur STRATOS

 

Aux Pays-Bas, au cœur de la faculté d’ingénierie aérospatiale de l’université de Delft, un groupe de près de 170 étudiants constitue l’une des équipes de conception de lanceurs amateurs parmi les plus avancées au monde. Au sein de l’association DARE (Delft Aerospace Rocket Engineering), ces ingénieurs en formation développent depuis 2007 un ambitieux projet, un lanceur nommé STRATOS. Le tout premier objectif du club était de battre le record européen d’altitude d’une fusée amateur. Une mission qu’ils ont accomplie dès 2009 avec un lancement à 12,3 km d’altitude.

 

12 ans plus tard, STRATOS en est à sa quatrième version, un modèle dont la conception s’inspire des lanceurs d’ArianeGroup. Après trois ans de développement et de situations inattendues, l’équipe de STRATOS IV se rendra en Espagne en septembre prochain pour procéder à l’assemblage in situ de la fusée et réaliser les derniers tests en vue de son lancement en octobre.

 

Repoussant toujours leurs limites, les étudiants s’étaient donnés comme objectif de dépasser la ligne de Kármán, c’est-à-dire atteindre l’espace, mais pour des raisons de sécurité et faute d’espace aérien disponible, ils devront « se contenter » de battre le record mondial d’altitude. Nous leur souhaitons bonne chance !

 

Pour en savoir plus sur le projet, vous pouvez (re)lire l’interview de Willem van Lynden, le team manager du projet.

STRATOS IV – par Henri Werij, Dean TU Delft Faculty of Aerospace Engineering

Explorer le futur de l’économie spatiale

 

En 2019, alors que le développement des opportunités commerciales liées à l’espace allait croissant, ArianeGroup et l’Agence Spatiale Européenne (ESA) se sont associés à HEC-Paris, l’école des Hautes Études Commerciales, pour créer la chaire « Exploring the Future of Space Economy ». Comme son nom l’indique, l’objectif de ce pôle d’étude est d’adopter une posture prospective sur les possibilités économiques de l’industrie spatiale européenne, en analysant le positionnement de ce secteur dans notre société.

 

ArianeGroup, HEC Paris et l’ESA ont mis en place une initiative de recherche appliquée pour identifier et étudier les tendances du secteur spatial sur le long terme. ArianeGroup a, à ce titre, mandaté l’école de commerce pour la réalisation d’une étude dont les résultats seront attendus au mois de septembre 2021.

 

Pour en savoir plus, vous pouvez (re)lire ce premier article.

Le démonstrateur de moteur Griffon
C’est en France, à Toulouse, que se trouve l’ISAE-SUPAERO, l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace. C’est entre ces murs que SCube, un club étudiant, relève le défi complexe de concevoir et tester Griffon, un moteur pour propulser ses propres fusées expérimentales. Initialement développé de manière indépendante, le projet Griffon est désormais une composante d’un plus vaste projet : Æther. Ce dernier a comme objectif la construction d’un démonstrateur embarquant le moteur Griffon en vue d’effectuer un vol supersonique. 

 

Depuis 2018, Supaero Space Section, l’autre nom du club étudiant, a fait le choix de développer un moteur à propulsion hybride où la combustion s’opère grâce à un carburant solide et un oxydant liquide. Cette solution, qui a notamment été préférée pour des raisons de sécurité, permet aux étudiants de mettre en pratique les cours de physique de leur cursus d’ingénieur et d’acquérir des compétences en gestion de projet complexe, que seule la réalité du terrain peut habituellement enseigner. 

 

Pour en savoir plus sur le projet, vous pouvez (re)lire l’interview croisée d’Eric Brunner et Emilien Mingard, alors en charge du projet.

 

Entrainement au test du moteur Griffon – Supaero Space Section Facebook Page – Décembre 2020

Penser la mobilité dans l’espace

 

C’est en Allemagne, au sein de l’université de Stuttgart qu’est installé l’Institut des systèmes spatiaux (IRS) dédié aux travaux de recherches doctorants.

 

En tant que partenaires industriels, ArianeGroup et Airbus DS accompagnent et soutiennent le développement de thèses portant sur diverses problématiques liées à la mobilité dans l’espace.

 

Ainsi, « Remorqueuses spatiales et logistique dans l’espace », « propulsion hydraulique » ou encore « simulation numérique DSMC (Direct Simulation Monte Carlo) avec PIClas (Particle In Cell) » sont quelques-uns des sujets actuellement traités par les aspirants docteurs. 

 

Grâce à ce partenariat de recherche, les étudiants de l’IRS ont la chance de se confronter aux applications élémentaires liés à l’espace autant qu’aux défis que nous réserve l’avenir du spatial. C’est également pour eux une excellente opportunité de collaborer avec les industries spatiales avant d’entrer sur le marché du travail.

Étudier les futures technologies de propulsion de lanceurs

 

À Munich, l’université technique (TUM) et la prestigieuse université Louis-et-Maximilien (LMU) joignent leurs compétences à celle d’ArianeGroup pour mener à bien différents projets de recherche doctoraux sur le thème des futures technologies de propulsion de lanceurs.

 

Ils y mènent notamment des expériences et des modélisations numériques pour étudier le comportement de la propulsion à propergol liquide et définir avec précision la combustion des moteurs oxygène liquide/méthane en incluant les phénomènes de déséquilibres cinétiques. Des résultats qui s’avèrent d’ailleurs utiles pour une thèse distincte dont l’objectif est de définir et d’évaluer un concept de démonstrateur avancé de chambre de combustion de fusée. D’autres recherches s’intéressent quant à elles aux liquides ioniques comme potentiels remplacement de la monométhylhydrazine pour propulser les lanceurs.

 

Enfin, TUM et ArianeGroup coopèrent dans le domaine du développement de procédés de fusions sélectives par laser (SLM). Dans ce projet commun, c’est l’utilisation d’un système de surveillance en ligne qui pourrait détecter des anomalies et du matériel défectueux qui est passé au crible.

Combustion expérimentale par LOX/CH4 à TU

ArianeGroup est fier de soutenir ces initiatives et espère que ces collaborations sauront inspirer les projets de recherche des futurs talents de l’industrie spatiale, comme leurs applications techniques et technologiques.