ArianeGroup propulse les innovations des ingénieurs de demain

Quand des étudiants d’ISAE Supaero s’inspirent d’un moteur ArianeGroup pour leur projet lunaire

 

 

Suivant les projets de l’école de près, ArianeGroup souhaitait mettre en avant ce cas pratique : un exercice de groupe classique demandé par l’École pour former les étudiants à réfléchir ensemble. Dans ce cadre scolaire, ils ont eu à concevoir un projet lunaire et ont choisi le moteur Vinci comme source d’inspiration. Il s’agit d’une navette réutilisable que les étudiants ont appelé ARES pour l’Advanced Reusable Exomoon Shuttle (La Navette Exolunaire Réutilisable). Ils nous expliquent leur ambition : 

 

 

« Nous sommes conscients que la première étape avant l’exploration de l’espace lointain est de ramener les humains sur la Lune. Seulement cette fois, au lieu de simplement lui rendre visite et de revenir, nous pensons qu’il sera nécessaire de développer un moyen de faire des allers-retours entre la future station lunaire (Lunar Orbital Platform-Gateway ou LOPG) [projet de station orbitale menée par la NASA, l’ESA, la JAXA et l’ASC] et la Lune. »

 

 

Les élèves, sensibilisés aux enjeux lunaires, expliquent que leur projet permettrait de tester de nouvelles technologies. Un autre avantage qui émergerait de leur projet serait la possibilité d’effectuer des recherches scientifiques sur la surface lunaire, notamment sur le régolithe.

 

Quelles sont les (bonnes) raisons de retourner sur la Lune, 50 ans après ?

 

 

Ils poursuivent : « la capacité d’atteindre facilement et rapidement la surface lunaire est un tremplin vers l’objectif ultime de l’exploration de l’espace lointain » confirmant ainsi la volonté internationale de retourner sur la Lune.

 

ArianeGroup va livrer des composants clés du système de propulsion du vaisseau spatial Orion pour la mission lunaire Artemis III

©Killian Maret, étudiant ISAE Supaero

 

Ces étudiants envisagent un assemblage en orbite basse terrestre puis des missions entre la LOPG et une future base lunaire où les opérations de maintenance (ravitaillement, maintenance préventive et conditionnelle etc) seront réalisées. La navette est conçue pour avoir une capacité d’emport de deux tonnes de charge utile ou une capsule avec deux astronautes. 

 

Dans cette optique, leur équipe a conçu chaque système de la navette de manière à prioriser la sécurité de l’équipage. Leur projet prévoit d’utiliser les technologies les plus récentes. Pour répondre à ces exigences, leur navette est équipée de la dernière génération de propulseurs cryogéniques à propergol liquide et du moteur Vinci de chez ArianeGroup qui permet cette versatilité, efficacité et réutilisabilité qui seraient ici cruciales.

 

Ce choix qui leur garantit une existence de composants qualifiés dans un avenir proche, leur permet d’envisager un lancement de la navette à l’horizon 2030 à bord du lanceur Ariane 64.

 

Bien entendu, il ne s’agit pour le moment que d’un travail académique, mais ArianeGroup est heureux d’être source d’inspiration de projets étudiants théoriques, pouvant s’appuyer sur la technologie réelle et fiable de nos moteurs. Être vecteur d’innovation, c’est aussi nourrir la réflexion de nos futurs ingénieurs qui sauront relever les défis spatiaux de demain.

 

ArianeGroup souhaite remercier les élèves Nathanaël Guesquiers, Victor Guivarch, Clément Loneux, Juliette Mollard, Paul Rousseau, et surtout Killian Maret pour leur esprit d’innovation et ingénierie.